Journée mondiale des Pauvres

 

Journée Mondiale des Pauvres -19 novembre 2017

(Extraits du message du Saint Père)

« N’aimons pas en paroles, mais par des actes. »

« Un pauvre crie ; le Seigneur l’entend » (Ps 33,7).

Depuis toujours l’Eglise a compris l’importance de ce cri. Nous avons un grand témoignage dès les premières pages des Actes des Apôtres, où Pierre demande de choisir sept hommes « remplis d’Esprit Saint et de Sagesse » (6,3), afin qu’ils assument le service de l’assistance aux pauvres.

C’est certainement l’un des premiers signes par lesquels la communauté chrétienne s’est présentée sur la scène du monde : le service des plus pauvresTout cela lui était possible parce qu’elle avait compris que la vie des disciples de Jésus devait s’exprimer dans une fraternité et une solidarité telles qu’elles doivent correspondre à l’enseignement principal du Maître qui avait proclamé “heureux et héritiers du Royaume des cieux les pauvres. (Mt 5,3)”

N’oublions pas que pour les disciples du Christ, la pauvreté est avant tout une vocation à suivre Jésus pauvre. C’est un chemin derrière lui et avec lui, un chemin qui conduit à la béatitude du Royaume des cieux (cf. Mt 5,3 ; Lc 6,20).

Pauvreté signifie un cœur humble qui sait accueillir sa propre condition de créature limitée et pécheresse pour surmonter la tentation de toute-puissance, qui fait croire qu’on est immortel.

La pauvreté est une attitude du cœur qui empêche de penser à l’argent, à la carrière, au luxe comme objectif de vie et condition pour le bonheur. C’est la pauvreté, plutôt, qui crée les conditions pour assumer librement les responsabilités personnelles et sociales, malgré les limites de chacun, comptant sur la proximité de Dieu et soutenu par sa grâce.

La pauvreté, ainsi entendu, est la mesure qui permet de juger de l’utilisation correcte des biens matériels, et également de vivre de manière non égoïste et possessive les liens et affections (Catéchisme de l’Eglise catholique)

Que cette nouvelle Journée Mondiale, par conséquent, devienne un appel fort à notre conscience de croyants pour que nous soyons plus convaincus que partager avec les pauvres nous permet de comprendre l’Evangile dans sa vérité la plus profonde.

Les pauvres ne sont un problème : ils sont une ressource où il faut puiser pour accueillir et vivre l’essence de l’Evangile.

Homélie du Père François RENAUD

 

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