Veillée de Noël 2017

EDITORIAL

Nous sommes là devant la crèche

Noël, c’est un ENFANT

« Voici le signe qui nous est donné, vous trouverez un nouveau- né ».

Noël, c’est la fête de la naissance, du commencement. Le Seigneur n’a jamais achevé son histoire : Il a toujours du neuf à accomplir en nous et pour nous. Il faut le dire, voire le redire : renaître pour nous est infiniment plus important que naître.

Recommencer dans la fidélité à une parole donnée, à une mission confiée, est infiniment plus difficile que commencer. Il faut pour cela que notre vie reflue vers sa source pour consentir à recevoir un nouveau visage et nous permettre de repartir, comme Abraham, vers une terre inconnue.

Appel à refaire sans cesse notre expérience de croyants- « je sais en Qui je me suis confié. » ,à nous laisser fasciner par le visage du Christ, éblouir par l’Absolu de Dieu- mais l’Absolu de Dieu incarné en l’Enfant de Noël, en Jésus aimé comme un ami tout proche.

Pour nous tous, en ce Noël 2017, la route continue. L’incarnation, le partage par Dieu de la condition humaine a commencé il y a plus de 2000 ans, dans la nuit du 1er Noël ! Elle n’est pas encore achevée. Elle ne le sera que lorsque nous aurons fait du monde entier le corps du Christ où tout le pain et le vin seront partagés ; où tout le travail ne sera plus servitude et exploitation mais liberté et dignité ; où tout homme sera mon frère.

« Je vous annonce une Bonne Nouvelle ». Ce n’est plus l’ange qui s’adresse aux bergers de Bethléem. Noël 2017- c’est Jésus Christ, l’Enfant de Noël, le crucifié au Calvaire, le Ressuscité de Pâques qui s’adresse à chacun, chacune de nous et nous réveille au sens de nos responsabilités. Il dépend de chacun de nous que l’Evangile devienne pour l’homme d’aujourd’hui une Bonne Nouvelle, un message heureux, et que cette petite lumière de l’Evangile- telles les veilleuses devant la crèche-, contribue à créer dans notre monde, parfois trop dur, des espaces de liberté et d’amour : des êtres, des familles, des groupes qui soient en vérité un peu de bonheur qui se construit.

Père Hubert Champenois, recteur

 

LITURGIE DE LA PAROLE

24 décembre 2017 : Veillée de Noël

 

PREMIÈRE LECTURE

Un enfant nous est né

Lecture du livre du prophète Isaïe

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre,
une lumière a resplendi. Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les a dévorés.

Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. »;

Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira
sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !

Parole du Seigneur.

PSAUME

R/ Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :
c’est le Christ, le Seigneur.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.

Il jugera le monde avec justice,
et les peuples selon sa vérité !

DEUXIÈME LECTURE

La grâce de Dieu s’est manifestée pour tous les hommes

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite

Bien-aimé, la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.

Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.

Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

Aujourd’hui vous est né un Sauveur

Alléluia. Alléluia.
Je vous annonce une grande joie :
Aujourd’hui vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur !
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.

Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.

Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.

L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

 

 

Acclamons la Parole de Dieu.

 

 

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