Chapelle Saint Sébastien

Chapelle St Sébastien

Chapelle St Sébastien

 

 

 Située à gauche du chœur, cette chapelle a subi des transformations importantes consécutives à l’agrandissement du monument au XVIIème siècle, dans les années 1630; puis dans les années 1870 pour sa décoration.
Elle est restée sous le vocable de St-Sébastien; alors qu’aucun élément ne l’évoque aujourd’hui.
A l’origine, elle était fermée sur trois côtés et communiquait avec le chœur de la chapelle par une porte dont nous voyons la trace au sol au moyen d’une pierre blanche placée lors de la dernière restauration du bâtiment, pour marquer l’emplacement du seuil.
Dans les années 1630, le mur longeant le chœur a été évidé ; de même que son mur Ouest pour prolonger le bas-côté du monument que l’on agrandissait.
Et le mur Nord a été percé d’une porte, celle qui communique aujourd’hui avec la sacristie St-Joseph, décrite précédemment.
L’architecte François Bougoüin, dans les années 1870, apporte sa marque, comme ses confrères à Nantes et partout en France, où le style néo-gothique triomphe : la chapelle St-Sébastien en est une petite illustration quand on regarde.
 Le plafond voûté, peint d’un ciel bleu-nuit constellé d’étoiles d’or.

Les culots supportant la voûte, sculptés et dorés à l’or fin dont certains, si on les regarde de près, ne sont pas sans rappeler des sculptures du gothique des origines dans des stalles de chanoines avec une verve toute rabelaisienne !

 
Un tableau de Gouézou représentant la mort de St Joseph

Un tableau de Gouézou représentant la mort de St Joseph

 Un tableau de Gouézou représentant la mort de St Joseph :
une telle représentation est plutôt rare dans l’art sacré; sans doute parce qu’elle n’est pas décrite dans le Nouveau Testament, pas plus que dans « La Légende dorée » de Jacques de Voragine. Plus près de nous, Don Prosper Guéranger, à l’origine de la restauration du monachisme en France au XIXème et de l’abbaye de Solesmes en particulier, a écrit sur la mort de Joseph les lignes suivantes et dont le peintre Gouézou a pu s’inspirer: « Près de son lit de mort veillait celui qui est le maître de la vie, et qui souvent avait appelé cet humble mortel du nom de père. Son dernier soupir fut reçu par la plus pure des vierges qu’il avait eu le droit d’appeler son épouse. Ce fut au milieu de leurs soins et de leurs caresses que Joseph s’endormit d’un sommeil de paix.” Notons enfin que Mgr. Villepelet, évêque de Nantes de 1936 à 1966, a écrit sur son saint patron un livre intitulé « Les plus beaux textes sur Saint Joseph ».