Chapelle de Saint-Yves

 

Vue générale de la chapelle

Vue générale de la chapelle

Vue générale de la chapelle

L’autel (1917) et la statue (1913) ont été réalisés par les sculpteurs nantais François et Georges Perraud.

Sur le retable, dans un semis d’hermines, se détachent les armes des Hélory, la famille de Saint-Yves.

“La cathédrale en feu” du peintre nantais Edmond-Bertreux, acquise par les “Amis de la cathédrale” a été placée dans cette chapelle au lendemain du seizième anniversaire de l’immense incendie qui détruisit la charpente.

 

 

La vie de Saint-Yves

Saint-Yves

Saint-Yves

Yves Hélory de Kermartin était le fils d’un chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère. Puis il part à l’Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c’est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d’Orléans, il revient au pays.

On le nomme à la fois curé de Trairez et official (juge ecclésiastique) à Tréguier. Sous l’influence de moines franciscains, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, Il s’adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l’assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l’appelle “le prêtre saint”.

A sa mort, le 19 mai 1303, son tombeau ne tarda pas à devenir un véritable centre de pèlerinage. Il n’est guère de paroisse en Bretagne où le culte de saint Yves ne soit rappelé par une statue ou un vitrail.

Il fut canonisé le 19 mai 1347 par le pape Clément VI.

St Yves est le patron des juristes, des magistrats et des avocats.