Marie, notre gardienne

bandeau marie notre gardienne

Reprenant une représentation de «La Vierge au manteau»* très répandue aux XIVème et XVème siècles,
Marie est placée au centre du vitrail :

 

 

Marie

Marie

 Marie enveloppe affectueusement et avec attention la chrétienté dans son grand manteau bleu :

Les personnages sont placés dans une disposition verticale avec, de haut en bas, le pape coiffé de sa tiare, un cardinal reconnaissable à son vêtement et son chapeau rouges, un moine, un juriste, un militaire, un ouvrier tenant une pioche et un cultivateur portant une gerbe de blé. Remarquer le profil sévère du visage de ce dernier que le maître-verrier a réalisé, s’inscrivant là complètement dans le style du milieu du XXème siècle que l’on peut voir encore sur des monuments publics de l’époque.

* Vierge au manteau et Vierge de miséricorde (il est communément admis de considérer comme synonymes ces expressions), (dite aussi protectrice ou tutélaire) est une des variantes iconographiques de la peinture chrétienne du thème de la Vierge à l’Enfant.
Ce thème signifie la bienveillance de la Vierge Marie à l’égard des humbles et des faibles.

 

 

 

 

 

 

Les personnages placés dans le manteau de la vierge

Marie protège ainsi la chrétienté du mal et du péché : dans un arbre grimpant sur les bords du vitrail et portant des pommes rouges vif (le fruit défendu !) des visages de démons grimaçants représentent les sept péchés capitaux qui sont faciles à identifier ; regarder comment le visage de chacun est déformé selon le péché qu’il personnalise !

Tout en haut du vitrail, deux monuments : un temple avec colonnes, comme « Refuge des pécheurs » et la porte fortifiée d’une ville, comme « Porte du ciel » illustrent là aussi deux expressions des Litanies de la Vierge.
A l’extrême pointe centrale, nous voyons le monogramme grec du Christ « IHS », mais ce sont aussi les initiales de l’expression latine « Iesus, Hominum Salvator », soit littéralement, « Jésus, Sauveur des Hommes ». Dans la configuration générale de ce vitrail, c’est en quelque sorte une version un peu différente de « A Jésus, par Marie » que nous avons vue dans une verrière précédente.